C'était il y a environ 40 ans, à Ascain, dans ce logement accolé à la poste. Je me souviens de ce léger sourire toujours en place, cette impression que vous étiez là et ailleurs à la fois, tout en pudeur et en décalage. Votre maison était pour moi un lieu de douce folie joyeuse où j'avais la chance de passer de bien bons moments d'adolescence avec Sophie mais aussi votre femme, vos deux autres filles et vous bien sûr. Ce sont de chers et tendres souvenirs qui resteront à jamais Henri -car j'ai maintenant l'âge de vous appeler par votre prénom- et je continuerais à les choyer avec Sophie, soyez-en certain.